Le sujet avait enflammé l’actualité à Franceville, en marge du match Gabon–Burundi comptant pour la 10e et dernière journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. Alors que les Panthères préparaient sereinement leur dernière sortie à domicile, une affaire de primes impayées est venue semer le doute dans la tanière. Mais la réaction rapide du gouvernement et l’intervention directe du Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, ont permis de ramener le calme et de préserver la cohésion de l’équipe nationale.
Une tension inattendue à la veille du match
Tout est parti du refus des joueurs gabonais de participer à la séance officielle de reconnaissance du terrain, lundi 13 octobre, au Stade de la Rénovation de Franceville.
Les Panthères réclamaient le paiement des primes de qualification pour la CAN Maroc 2025, une promesse restée en attente depuis plusieurs semaines.
Une situation inhabituelle, mais non inédite dans l’histoire du football national, où les revendications financières surgissent souvent à l’approche des grandes compétitions.
Cette décision surprise des joueurs, perçue par certains comme un acte de protestation, a rapidement fait réagir les supporters et les autorités sportives. Le sélectionneur national, Thierry Mouyouma, a tenu à calmer les esprits :
« Il n’y a jamais eu de mouvement de grève. Les joueurs souhaitaient simplement échanger avec Madame la Ministre pour obtenir des éclaircissements sur la prime de qualification », a-t-il déclaré devant la presse.
Une médiation rapide et efficace
Consciente de la sensibilité du moment, la Ministre des Sports, Armande Longo, a aussitôt convoqué une réunion d’urgence avec les cadres de la sélection nationale, afin de lever tout malentendu.
Dans un esprit d’écoute et de responsabilité, elle a échangé longuement avec le capitaine et les représentants du groupe pour rétablir un climat de confiance à quelques heures d’un match capital.
« Il y a eu une petite incompréhension. Mon rôle était de rassurer les joueurs. Les choses vont être réglées, et urgemment », a-t-elle assuré à l’issue de la rencontre.
Ce geste d’apaisement a porté ses fruits : les Panthères se sont présentées sur le terrain le lendemain, portées par un public survolté, et ont offert une victoire convaincante 2-0 face au Burundi, confirmant un parcours remarquable avec 8 victoires, 1 nul et 1 défaite.
La méthode Oligui Nguema : apaiser, agir, responsabiliser
Dès la fin du match, le Président Brice Clotaire Oligui Nguema a salué sur sa page Facebook officielle la discipline, le travail et la combativité des Panthères, tout en félicitant le staff technique et les supporters.
Mais au-delà des mots, le Chef de l’État a surtout joint les actes à la parole.
Selon des sources proches du dossier, il a ordonné le paiement immédiat des primes de qualification pour l’ensemble des joueurs et du staff, mettant ainsi un terme définitif à la polémique.
Ce geste, salué par les observateurs, témoigne d’une gouvernance fondée sur la transparence, le dialogue et le respect des engagements.
Une approche typique de la méthode Oligui Nguema, qui privilégie la concertation à la confrontation et l’action concrète à la promesse.
Cap sur les barrages
Avec ce différend désormais derrière eux, les hommes de Thierry Mouyouma peuvent se projeter sereinement vers la phase de barrage, prévue en novembre 2025 au Maroc, ultime étape avant les barrages intercontinentaux de la Coupe du monde 2026.
Portés par une nation unie et un Président attentif à leurs préoccupations, les Panthères du Gabon abordent cette nouvelle échéance avec une motivation retrouvée et un seul objectif : rendre le peuple fier et hisser le drapeau gabonais sur la scène mondiale.































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