Depuis l’accession au pouvoir du Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a entraîné un rétablissement de la justice, la vérité commence à émerger sur l’opération anti-corruption « Scorpion ». Celle-ci révèle une réalité bien plus sombre que celle initialement présentée au public par la propagande officielle. Loin d’être une véritable initiative pour combattre la corruption, il s’agissait en réalité d’une manœuvre politique orchestrée pour éliminer des jeunes cadres récalcitrants qui avaient refusé de prêter allégeance à Noureddin Bongo-Valentin, alors prince héritier du régime Bongo-Valentin. Explications.
Pour preuve, hier, au tribunal de première instance de Libreville, lors de l’audience relative à l’affaire Sogara, Noël Mboumba a confirmé l’idée d’une justice manipulée. L’ex-membre de l’AJEV qui avait trahi son leader BLA, pour sa libération, a révélé que, peu après son arrestation dans le cadre de l’opération Scorpion, ses procès-verbaux étaient dictés par la juge d’instruction. Selon ses déclarations, il lui était demandé d’incriminer Brice Laccruche Alihanga (BLA) et d’omettre les noms de Noureddin Bongo-Valentin et Ali Bongo Ondimba de ses témoignages.
Les faits confirment ces révélations troublantes. En effet, l’ex-membre du gouvernement n’a passé que trois mois en prison, alors que ses collègues y ont été détenus près de cinq ans. Ce traitement différentiel souligne l’instrumentalisation de la justice et démontre très clairement qu’il y a eu un pacte secret entre lui et la « Young Team », permettant sa libération.
Souvenez-vous qu’à l’époque sa déclaration publique, pleine d’incohérences, avait suscité la controverse à sa sortie de prison. Dans cette déclaration, il accusait BLA de grands crimes financiers et d’avoir préparé un coup d’État. Il est important de noter qu’à ce jour, aucune preuve concrète n’a été apportée contre BLA.
Les accusations sont basées sur des rumeurs et des manipulations plutôt que sur des faits solides. Cette affaire, dont le scénario a été écrit par l’ex-première dame Sylvia Bongo Ondimba, apparaît de plus en plus comme un règlement de comptes politique, utilisant la justice comme outil de répression. Une justice aux ordres.
Ce scandale met en relief les dangers de l’instrumentalisation des institutions judiciaires à des fins politiques et soulève des questions sur l’intégrité du système judiciaire dans de tels contextes. La vérité, bien que progressivement révélée, exige une enquête approfondie et transparente pour rétablir la justice et la confiance publique.
Discussion about this post