Léa Bongo Valentin, fondatrice de l’ONG Otima et épouse de Noureddin Bongo, fils de l’ancien Président Ali Bongo, est au centre de scandales impliquant des détournements de deniers publics et du blanchiment de capitaux. Alors que son mari est en détention préventive à Libreville, Léa Bongo Valentin aurait fui à Londres avec ses enfants après le coup de la Libération du 30 août dernier.
Les autorités de la Transition enquêtent sur les activités de Léa Bongo Valentin, soupçonnée d’avoir acquis un vaste patrimoine immobilier à Londres avec l’argent du Gabon. Son nom a été cité dans l’audit du patrimoine hôtelier de l’État, notamment concernant le rachat suspect des hôtels Le Méridien Ré-Ndame et Le Radisson Blu Okoumé Hôtel Palace pour 26 milliards de FCFA en 2020.
La justice gabonaise s’intéresse de près aux entreprises écrans utilisées par le couple Noureddin pour accumuler un patrimoine financier et immobilier. Léa Bongo Valentin aurait également été vue en train de changer les noms de comptes bancaires liés à des fonds détournés, tentant ainsi de dissimuler ses activités.
Depuis la campagne présidentielle d’août dernier, Léa Bongo Valentin s’est retirée de la vie publique, mais les accusations de détournement et de blanchiment de capitaux continuent de la poursuivre. Son implication dans des activités de lobbying pour la libération de son mari et pour saboter la transition en cours suscite l’indignation.
Les organisations de la société civile exigent que Léa Bongo Valentin rende des comptes à la justice gabonaise pour ses actions présumées.
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