Dans une interview exclusive accordée à Jeune Afrique le 10 mai dernier, l’ancien chef de l’État Ali Bongo a fermement rejeté les accusations selon lesquelles son épouse et son fils Noureddin l’auraient transformé en marionnette pour détourner des deniers publics. « C’est n’importe quoi, » a-t-il affirmé. « Aucune décision n’a été prise sans mon aval, ni aucune nomination d’ailleurs. » Ces déclarations apportent un soutien crucial à la défense de Brice Laccruche Alihanga (BLA), accusé de détournement de fonds.
Ali Bongo a assumé la pleine responsabilité de toutes les décisions et nominations, renforçant l’argument de la défense selon lequel BLA, en tant que délégataire de fonds, n’a fait qu’exécuter les instructions de l’ancien président. En effet, BLA a toujours soutenu que les fonds en question provenaient du compte de l’ancien chef de l’État et n’avaient pas été détournés de quelque autre source.
Malgré ces révélations, la Cour a refusé de convoquer Ali Bongo, une décision vivement critiquée par la défense de BLA. L’absence d’éléments de preuve pour appuyer la condamnation du 25 mai dernier soulève des questions sur l’équité du procès. BLA, déterminé à rétablir son honneur, se pourvoira en cassation pour annuler cette décision qu’il considère injuste. Pour BLA, la quête de justice et de dignité est loin d’être terminée.
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