La lutte contre la corruption au Gabon connaît un nouveau tournant avec la fuite de Léa Bongo Valentin et de l’ancien ministre des Eaux et Forêts, Lee White. Tous deux sont impliqués dans des scandales financiers majeurs et refusent désormais de se présenter devant la justice gabonaise.
Léa Bongo Valentin, épouse de Noureddin Bongo Valentin, a quitté le Gabon pour Londres sous prétexte de déposer ses enfants, une action facilitée par l’ambassadeur du Royaume-Uni. Son accord avec la justice gabonaise stipulait qu’elle devait retourner au Gabon pour répondre aux accusations de détournement de fonds et de blanchiment d’argent. Cependant, elle a profité de cette opportunité pour changer les adresses de plusieurs entreprises et transférer des fonds volés.
Lee White, quant à lui, a été accusé de malversations dans la gestion des ressources naturelles du Gabon. Il est soupçonné d’avoir détourné des millions de dollars destinés à la conservation des forêts et à la lutte contre le braconnage. Son refus de coopérer avec la justice gabonaise et son départ précipité à l’étranger ont aggravé sa situation juridique.
Les autorités de la Transition gabonaise, sous la direction du Général de Brigade Brice Clotaire Oligui Nguema, pourraient bientôt envisager d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre ces deux figures de la corruption gabonaise. «Nous ne tolérerons pas que ceux qui ont pillé notre pays se réfugient à l’étranger pour échapper à la justice. Nous allons poursuivre Lee White et Léa Bongo Valentin avec toute la rigueur de la loi», a affirmé un haut responsable de la justice.
Discussion about this post