Dans un geste fort de reconnaissance et de cohésion sociale, Luther Steeven Abouna Yangui, haut cadre de l’administration financière, s’est rendu ce vendredi à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, pour saluer les notables, chefs de quartiers et anciens ayant activement contribué à la mobilisation autour de l’élection du Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, S.E. Brice Clotaire Oligui Nguema.
Dans un contexte post-électoral marqué par la volonté de refonder la République et de renforcer les mécanismes de gouvernance participative, cette rencontre a revêtu un caractère à la fois symbolique et stratégique. En s’adressant à ces figures respectées de la société locale, Luther Abouna Yangui a souligné leur rôle discret, mais décisif dans la campagne d’avril dernier, les qualifiant de « gardiens du lien social et de la confiance populaire ».
« J’ai tenu à revenir auprès de ceux qui, dans l’ombre et la sagesse, ont tenu les fondations de notre engagement collectif », a-t-il déclaré, visiblement ému.
Au cours de cette rencontre, les chefs de quartiers ont officiellement reçu leurs attributs de commandement, renforçant ainsi leur légitimité au sein de leurs communautés. Ce geste simple, mais chargé de symboles s’inscrit pleinement dans une dynamique de restauration des canaux traditionnels d’autorité et de gouvernance de proximité, chère aux orientations actuelles de l’État.
Poursuivant son propos, Luther Abouna Yangui a appelé à une réconciliation intergénérationnelle autour du projet républicain en cours de mise en œuvre : « Une République sans les anciens, c’est comme une maison sans fondations. »
En saluant la victoire « écrasante et sans équivoque » du Président Oligui Nguema, qualifié de « Bâtisseur en Chef », le responsable a rappelé que cette réussite est aussi le fruit du travail silencieux de ceux qui ont su rassembler, orienter et transmettre.
Au-delà de l’hommage, cette visite s’inscrit dans une volonté politique affirmée : replacer les anciens au cœur de la reconstruction nationale, dans la droite ligne du projet de société porté par le Chef de l’État. Une manière d’ancrer la Cinquième République dans une continuité historique et sociale, essentielle à la refondation du Gabon.
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