Hermann Immongault, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, a pris une décision marquante en interdisant aux gouverneurs de provinces et aux délégués spéciaux des communes de participer à la campagne pour le référendum constitutionnel prévu le 16 novembre prochain. Dans une note circulaire adressée à ces responsables, il rappelle que leur rôle en tant que démembrements du ministère de l’Intérieur les empêche de s’engager dans toute forme de propagande électorale, qu’elle soit en faveur du « oui » ou du « non ».
Cette mesure vise à garantir l’intégrité et la transparence du processus électoral, surtout dans un contexte où la responsabilité de l’organisation des élections politiques a été confiée au ministère de l’Intérieur depuis août 2024. Immongault a également mis en garde contre d’éventuelles sanctions pour ceux qui violeraient cette directive. Le ministre souligne ainsi la nécessité d’assurer une campagne équitable, dans un climat où toutes les voix peuvent s’exprimer librement, sans influence ni pression de la part des autorités administratives.
Le référendum constitutionnel représente un tournant crucial pour l’avenir du Gabon, offrant aux citoyens l’opportunité de se prononcer sur un projet de nouvelle Constitution. Les enjeux sont importants, et l’interdiction faite aux gouverneurs et délégués spéciaux de s’engager dans la campagne est une mesure de précaution visant à préserver la démocratie et la légitimité du processus. Ce scrutin sera observé de près, tant par la population que par les observateurs internationaux, dans l’attente de résultats qui pourraient redéfinir le cadre juridique et politique du pays.
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