Dans un contexte politique en constante évolution, Augustin Kabuya, chef du parti présidentiel et informateur à l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo (RDC), a récemment exprimé son souhait d’une révision approfondie de la Constitution congolaise. Selon Kabuya, la Constitution actuelle présente des lacunes qui pourraient favoriser l’accès aux postes de responsabilité aux étrangers, ce qui, selon lui, remet en question la souveraineté nationale. Il affirme qu’il est improbable qu’un étranger puisse diriger un pays dont il n’est pas originaire de père et de mère.
Pour appuyer son plaidoyer, Kabuya cite la mesure instaurée par le Président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, qui exige que tout candidat à la présidence soit gabonais de père et de mère. Cette approche est vue comme un moyen de protéger la souveraineté nationale et de garantir que les dirigeants d’un pays aient une véritable connexion avec ses valeurs et son histoire. Kabuya insiste sur le fait que cette mesure ne devrait pas susciter de controverse, car elle vise avant tout à défendre les intérêts de la nation et à promouvoir la préférence nationale.
Les propos de Kabuya ont trouvé un écho favorable parmi les populations congolaises, qui espèrent que cette idée sera intégrée dans le cadre d’une éventuelle révision constitutionnelle. Dans un contexte où la souveraineté nationale est souvent mise à l’épreuve, l’appel à une telle réforme soulève des attentes et des espoirs pour une plus grande protection des intérêts congolais, mettant ainsi en lumière l’importance de privilégier la préférence nationale dans la gestion des affaires publiques. Les Congolais attendent avec impatience les évolutions futures de cette proposition, qui pourrait transformer le paysage politique du pays.
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