Les réseaux sociaux ont été secoués ce matin par une nouvelle choquante : Maixent Accrombessi, l’ancien directeur de cabinet influent d’Ali Bongo Ondimba, aurait succombé. Cependant, cette information s’est avérée être un canular, comme confirmé par une source proche de sa famille au Bénin.
« Il n’est pas mort. Il est bien protégé par le vaudou. Vive le vaudou ! » a déclaré avec enthousiasme cette source, contactée par Gabonactu depuis Libreville. Elle a ajouté que M. Accrombessi prépare même un grand rassemblement familial ce week-end.
Ce démenti éclaire d’une lumière nouvelle le personnage de Maixent Accrombessi, souvent entouré de mystère et de pouvoir. Durant le premier mandat de l’ancien président Ali Bongo Ondimba (2009-2016), Accrombessi, gabonais d’adoption, jouissait d’une influence considérable, parfois dépassant celle du président lui-même.
Au poste de directeur de cabinet présidentiel, Accrombessi était plus qu’un collaborateur. Des rumeurs circulaient sur ses pouvoirs mystiques, l’associant au vaudou et même à la franc-maçonnerie, des sujets qui suscitent des craintes profondes parmi les populations.
Il était également le pivot des nominations aux plus hautes fonctions de l’État, bien qu’accusé à tort ou à raison d’être impliqué dans des détournements massifs de fonds publics.
En 2015, un accident vasculaire cérébral a contraint Accrombessi à quitter ses fonctions, mais son empreinte sur le pays n’a pas disparu brutalement. Ses hommes ont savamment perpétué son influence dans l’administration et les affaires.
Aujourd’hui, la légende de Maixent Accrombessi semble plus vivante que jamais, défiant même la mort grâce, selon certains, à la protection du vaudou. Cette saga énigmatique continue d’alimenter les conversations au Gabon, où le passé et le présent se mêlent dans un récit complexe et fascinant.
Discussion about this post