Pierre-Claver Maganga Moussavou, fidèle à sa réputation de candidat perpétuel, s’est une nouvelle fois lancé dans la course à la présidence… avant d’être recalé par la Commission nationale d’organisation et de coordination des élections et du référendum (CNOCER). Avec ses 73 ans, l’ancien vice-président du Gabon a vu son dossier rejeté pour non-respect de la limite d’âge et absence de paiement de la caution exigée. Une situation qui interroge : jusqu’à quand continuera-t-il à briguer un poste que les électeurs ne semblent jamais vouloir lui confier ?
Depuis 1993, Maganga Moussavou a participé à toutes les élections présidentielles, sans jamais franchir la barre symbolique des 3 % des suffrages. Cette longévité politique, marquée par une série d’échecs, reflète une difficulté à convaincre les Gabonais de lui accorder leur confiance. Son éviction de la liste des candidats éligibles en 2025 pourrait bien être le signal qu’il est temps pour lui de passer la main, d’autant plus que le paysage politique gabonais évolue avec de nouvelles figures et de nouvelles aspirations.
Si son objectif était d’attirer l’attention sur ce qu’il considère comme des critères d’exclusion contestables, son dernier baroud d’honneur n’aura pas suffi à renverser la tendance. Alors que le pays se prépare à une élection décisive, Maganga Moussavou doit sans doute se poser la question qui fâche : après trois décennies de candidatures infructueuses, ne serait-il pas enfin temps d’opter pour une retraite politique bien méritée ?
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