Face au mouvement de grève déclenché par les employés de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a reçu mercredi au Palais Rénovation du bord de mer le Collectif des syndicats de l’entreprise, accompagné des hauts responsables de la structure, notamment le Général Doudou Lengoma, Président du Conseil d’administration, et Léod Paul Batolo, Administrateur Directeur Général.
Cette rencontre intervient dans un contexte marqué par une montée de tension sociale au sein de la filiale gabonaise d’Eramet, où les employés revendiquent la révision des primes, des indemnités et des rémunérations en fonction des recettes générées par l’entreprise, un principe qui, selon eux, devait être revu tous les trois ans. La non-prise en compte de ces engagements a conduit à une grève qui pèse lourdement sur l’économie nationale.
Parfaitement conscient des enjeux économiques et sociaux de ce bras de fer, le Chef de l’État a tenu à s’imprégner des préoccupations des travailleurs. « Nos revendications sont légitimes, nous demandons simplement l’application des engagements pris en faveur des travailleurs », a confié un représentant syndical à l’issue de l’audience.
Dans une approche axée sur la préservation de la stabilité du secteur minier, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema a exhorté les syndicats à faire preuve de responsabilité en suspendant leur mouvement de grève jusqu’à la fin du processus électoral en cours. Une demande qui a été entendue par les représentants syndicaux. « Nous avons accepté de suspendre temporairement la grève, mais nous attendons des engagements concrets après les élections », a déclaré un membre du collectif.
Si cette décision permet d’éviter une paralysie immédiate de la Comilog, elle ne met pas pour autant un terme définitif au contentieux social. Les employés restent en attente d’une issue favorable à leurs doléances, tandis que les autorités doivent désormais s’atteler à proposer des solutions pérennes pour désamorcer durablement la crise.
En jouant la carte de l’apaisement, le Chef de l’État cherche à préserver un équilibre entre les impératifs économiques et la nécessaire prise en compte des revendications sociales. Reste à savoir si, une fois le processus électoral achevé, les engagements pris seront concrétisés pour éviter une nouvelle flambée sociale dans ce secteur stratégique du pays.
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