Les exigences d’Ali Bongo Ondimba, ancien président du Gabon, quant à la libération de son épouse Sylvia ou Sylvie Bongo-Valentin(c’est à votre appréciation), avant de pouvoir se rendre en France ou à Londres pour des soins médicaux, ont suscité une vague de critiques, tant elles sont ridicules. En tant qu’ancien président du Conseil supérieur de la magistrature, l’ancien directeur déchu est parfaitement conscient que de telles demandes ne peuvent pas légitimement être imposées aux autorités de la transition en place.
Ali Bongo Ondimba est libre de ses mouvements, contrairement aux allégations mensongères d’une certaine presse. Ses demandes, qui frisent l’insolence, semblent relever du chantage, notamment en mettant en jeu sa propre santé pour tenter de soustraire son épouse et rejeton des graves charges pesant sur eux.
Cette situation met en lumière les tensions qui existent entre l’ancien régime et les autorités de la transition qui refusent de poser les bases d’une nouvelle justice approximative. Pour Brice Clotaire Oligui Nguema, aucun Gabonais n’est au-dessus des lois. Alors que Sylvia Bongo et Noureddin Bongo-Valentin sont présentement en détention à la prison centrale de Libreville pour des accusations graves, Ali Bongo Ondimba tente maladroitement d’utiliser sa propre santé comme levier soulève des questions sur l’éthique de telles pratiques. De nombreux observateurs voient dans ces exigences une tentative de contourner les procédures judiciaires en cours.
Dans ce contexte, la société civile et certains acteurs politiques appellent à ce que la justice suive son cours, sans ingérence extérieure. Cette affaire met en évidence les défis auxquels font face le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions « CTRI », alors que le pays tourne la page sur des décennies de gouvernance contestée et cherche à établir un système judiciaire indépendant et équitable.
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