« Ce ne sera pas la Constitution d’Oligui Nguema », a martelé le Président de la Transition, lors du séminaire conjoint entre le CTRI et le gouvernement. Refusant tout soupçon d’autoritarisme, il a souligné l’importance d’un consensus national pour cette nouvelle loi fondamentale. Selon lui, l’adoption de la Constitution doit être le fruit d’un effort collectif et non l’œuvre d’une seule personnalité, reflétant ainsi les véritables aspirations du peuple gabonais.
Les échanges au sein de ce séminaire ont permis de poser les bases d’une Constitution pensée pour le long terme. Le président a insisté sur l’importance de construire un texte qui résiste à l’épreuve du temps, garantissant que le Gabon de demain puisse bénéficier d’une structure démocratique plus solide. L’enjeu dépasse donc les considérations politiques actuelles : c’est l’avenir de la République qui est en jeu.
Avec 180 articles déjà scrutés, ce texte complexe est en passe d’entrer dans sa phase finale. Une fois les derniers ajustements réalisés, il sera soumis au peuple via un référendum. Ce projet monumental vise à garantir que chaque Gabonais, à travers ses institutions, soit un acteur du changement dans la refondation du pays.
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