Le 30 août 2023 restera à jamais gravé dans l’histoire politique du Gabon comme celui de la libération du pays du joug d’un régime machiavélique. En effet, ce jour-là, le pays a échappé à une issue tragique, à un scénario sombre qui aurait pu plonger la nation dans le chaos. Noureddin Bongo-Valentin et sa mère, Sylvia Bongo Ondimba, étaient prêts à tout pour garantir la réélection d’Ali Bongo Ondimba, quitte à reproduire les événements sanglants de 2016. Mais un homme, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, a pris la décision, au péril de sa propre vie, de briser ce cycle infernal. Explications.
Un plan machiavélique en gestation
Des jours avant la tenue de l’élection, des réunions secrètes orchestrées par Sylvia Bongo et son fils Noureddin se tenaient dans une villa feutrée de la Sablière. L’objectif était de verrouiller l’élection présidentielle et d’étouffer toute contestation potentielle par la force si nécessaire. À leurs côtés, la fameuse « Young Team », un groupe restreint d’alliés politiques composé des proches de Sylvia et Noureddin ! À ce moment-là, toutes les institutions-clés du pays : la Cour constitutionnelle, la Commission électorale, le ministère de l’Intérieur et même les forces de sécurité, dont la Garde républicaine (GR), étaient sous contrôle.
Mais au cœur de ce dispositif de répression se trouvait un obstacle imprévu : le Général Oligui Nguema. Alors co-chef de la GR, il avait pour mission, en cas de manifestations de masse, de donner l’ordre de réprimer sévèrement, soit de tirer à balles réelles sur les manifestants. Les discussions internes se sont intensifiées, jusqu’à une altercation violente entre Noureddin et le général. Face à la détermination de l’héritier désigné du régime à suivre un plan aussi macabre, le Général Oligui Nguema a dû prendre une décision : agir pour empêcher un massacre.
Une prise de pouvoir stratégique
Brice Clotaire Oligui Nguema, fidèle à son sens du devoir, à son serment sous le drapeau et à la protection des populations, a décidé d’intervenir. Sa stratégie ? Ne pas éveiller les soupçons et laisser Noureddin et son entourage croire à la réussite de leur plan. Le soir du 29 août, tout était en place. La Garde républicaine a déployé un dispositif sécuritaire autour de la Commission électorale, soi-disant pour la « protéger ». En réalité, c’était le premier acte d’un coup de force silencieux et hautement stratégique : une master class.
La vidéo des résultats présidentiels tronqués a été enregistrée et diffusée sous les instructions de l’ancien porte-parole de la présidence, Jessye Ella Ekogha, dans une atmosphère de tension palpable. Notons que la présence de ce dernier au sein des locaux mêmes du CGE, où il a créé un désordre, était voulue par le Général Oligui. Il fallait laisser la Young Team aller jusqu’au bout de leur logique. Cette étape accomplie, il ne restait plus que la mise en musique de la dernière étape : la répression. Mais au lieu de se conformer aux ordres de répression, le Général Oligui Nguema a agi. Sans violence, sans effusion de sang, il a pris le contrôle du pouvoir et destitué Ali Bongo Ondimba. Ce geste, loin d’un simple putsch militaire, a permis d’éviter le pire au Gabon : un bain de sang qui aurait pu plonger le pays dans une crise sans précédent, car personne n’était prêt à revivre le traumatisme de 2016.
Oligui Nguema, le sauveur d’une nation
L’action décisive du Général Oligui Nguema le 30 août a indéniablement sauvé de nombreuses vies. Face à un scénario de répression généralisée, il a choisi de protéger le peuple gabonais, en écartant ceux qui étaient prêts à sacrifier la nation pour leurs propres intérêts. Cet acte courageux et stratégique a non seulement permis de préserver la paix, mais aussi d’ouvrir une nouvelle ère politique au Gabon.
Alors que nous nous interrogeons sur ce qui aurait pu advenir si ce plan macabre avait été mis en œuvre, une chose est certaine : le Gabon a évité un désastre grâce à la vigilance et au sens du devoir du Général Oligui Nguema.
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