Depuis la divulgation du projet de nouvelle Constitution, les Gabonais sont plongés dans un débat national inédit, preuve de l’intérêt qu’ils accordent à la loi fondamentale. Ce texte, vu comme le fondement de la future République gabonaise, cristallise les discussions et suscite des prises de position passionnées sur les réseaux sociaux et dans les médias traditionnels.
Entre les voix ferventes et les opinions nuancées, une personnalité politique d’envergure donne ses impressions : Il s’agit de Guy-Bertrand Mapangou. L’ancien membre du gouvernement apporte un éclairage précis et percutant sur l’enjeu que représente cette Constitution pour le Gabon.
Pour lui, la Constitution ne doit pas être réduite à un simple document juridique ; elle est le reflet de l’âme d’une nation, portant les aspirations de son peuple. Citant Isidore de Séville – « La Loi n’est écrite pour l’avantage d’aucun particulier, mais pour l’utilité commune des citoyens » il rappelle avec force que cette loi fondamentale doit viser l’intérêt collectif, non des privilèges individuels. Selon lui, ce projet constitutionnel doit répondre aux besoins de tous les Gabonais et non servir des agendas politiques personnels.
Une Constitution pour tous et non pour quelques-uns
L’un des points culminant de l’analyse de Guy Bertrand Mapangou est la notion d’impersonnalité de la Constitution. « La Constitution ne doit pas être pensée pour une personne ou un groupe. Elle doit garantir le bien-être de l’ensemble des citoyens, » affirme-t-il, rejetant l’idée de dynasties politiques qui, selon lui, sont obsolètes. Cette prise de position est en phase avec celle du Président de la Transition, le Général Brice Clotaire Oligui Nguema, qui a lui-même souligné la nécessité d’institutions fortes et indépendantes pour encadrer le pouvoir et éviter les abus.
Avec ce projet de Constitution, amendé après des discussions entre le gouvernement et le Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), Ce maître de la politique nationale entrevoit une opportunité unique pour le Gabon de moderniser ses institutions. À l’approche du référendum, il invite chaque citoyen à se pencher sur ce texte et à voter en connaissance de cause. « Il est temps pour le Gabon de se doter d’un cadre solide qui garantisse justice, prospérité et paix pour tous, » conclut-il.
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