Sur le plateau de Gabon 1ère, Dr Jean Delors Biyogue Bi Ntougou a éclairé le débat autour de la nouvelle constitution avec une intervention décisive en faveur de deux mesures controversées : l’obligation pour le président d’être marié et de maîtriser au moins une langue nationale. Ce point, inscrit dans le projet de constitution, est, selon lui, le fruit d’une contribution collective des Gabonais désireux de réaffirmer la souveraineté nationale. Le Dr Biyogue Bi Ntougou a rappelé les errements du passé où des non-nationaux se sont retrouvés aux commandes, affaiblissant ainsi la représentation nationale et la connexion avec les valeurs gabonaises.
Sur la question du mariage, l’intervenant a souligné son importance symbolique et culturelle en Afrique, où il est perçu comme une marque de stabilité, de responsabilité et de maturité. Il a évoqué les traditions ancestrales, rappelant que dans le passé, seuls les hommes mariés pouvaient s’exprimer dans le corps de garde, lieux de rassemblement et de prise de décisions. « Pourquoi cela devrait-il être différent pour la fonction la plus élevée de la République ? » a-t-il argumenté. Selon lui, cette exigence ne vise pas à discriminer, mais à assurer que le président incarne des valeurs de maturité et de stabilité chères aux Gabonais.
L’intervention de Dr Biyogue Bi Ntougou a laissé les partisans du « non » sans voix. Défendant une vision d’un Gabon ancré dans ses valeurs tout en aspirant au progrès, il a montré comment ces critères visent à renforcer la représentation nationale et la cohésion sociale. Pour de nombreux téléspectateurs, ses arguments ont renforcé la légitimité d’une constitution qui respecte les identités locales et promeut la stabilité, un message essentiel à l’approche du référendum.
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