Au Palais des Sports de Libreville, les autorités gabonaises ont engagé une opération d’audit pour les agents civils de l’État. Dirigée par le Lieutenant-Colonel Loïc Ossiba, également directeur adjoint de la solde, cette initiative entend renforcer la transparence dans la gestion de la fonction publique. Soit un assainissement profond de la Fonction Publique.
En effet, le Lieutenant-Colonel Ossiba a précisé que cette démarche ne cherche pas à traquer les fonctionnaires fantômes, mais plutôt à valider la présence effective des agents non identifiés lors des précédents recensements. Le processus implique la vérification de divers documents justificatifs, en l’occurrence les ordres de mission, les autorisations de congé, et les certificats médicaux. Sur les 13 000 agents initialement non recensés, environ 9 000 restent concernés après une première phase de vérification par les Directions centrales des ressources humaines (DCRH).
Un dispositif provisoire pour garantir les paiements
Pour assurer la continuité des salaires, un système temporaire de paiement par bon de caisse a été instauré. Ce mécanisme, loin de représenter une suspension des rémunérations, a pour objectif spécifique de garantir le versement des salaires tant à Libreville que dans les autres provinces. Les agents exerçant en dehors de la capitale sont encouragés à rester dans leur zone d’affectation afin de faciliter la distribution de ces bons de caisse.
Le Lieutenant-Colonel Ossiba a également tenu à rassurer sur le respect des droits des agents, notamment en matière de congés et d’absences justifiées. Cette opération contribue à une gestion plus rigoureuse des ressources humaines, en veillant à une utilisation optimale des ressources de l’État.
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