Par un décret présidentiel en date du lundi 5 mai 2025, Henri-Claude Oyima a été porté à la tête du ministère de l’Économie et des Finances, de la Dette, des Participations et de la lutte contre la vie chère. C’est très clairement un poids lourd du secteur financier africain qui prend la tête du département de l’économie.
Né le 4 décembre 1956 à Franceville, dans la province du Haut-Ogooué, Henri-Claude Oyima est très clairement une référence dans les milieux économiques du continent. Formé aux États-Unis, il obtient un Bachelor en administration des affaires, option finance et économie d’entreprise, à l’American University de Washington, avant de décrocher un Master en banque de développement dans le même établissement. Il perfectionnera sa connaissance du métier bancaire à Athènes, au centre de formation de Citibank.
Son parcours professionnel s’est construit entre les grandes places financières mondiales et les institutions bancaires gabonaises. Après un passage à Citibank New York en 1982, il entame une ascension rapide : directeur général adjoint de Paribas Gabon en 1983, puis directeur général deux ans plus tard. En 1986, il rejoint brièvement le ministère de l’Économie comme inspecteur général des finances, tout en cumulant les fonctions d’administrateur directeur général de Paribas Gabon.
Mais c’est au sein de BGFIBank qu’il inscrit son empreinte la plus durable. Entre 1996 et 2012, Henri-Claude Oyima en est l’architecte, occupant tour à tour les fonctions de PDG, de président des sociétés du groupe et de patron incontesté de cette puissante institution bancaire panafricaine.
Avant son entrée au gouvernement, il présidait encore aux destinées du Groupe BGFIBank, tout en siégeant à la tête de plusieurs conseils d’administration d’envergure : OGAR/OGARVIE, la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC), la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) et l’Institut gabonais des administrateurs (IGA).
Avec cette nomination, le nouveau locataire du Palais Rénovation du bord de mer, a confié à un homme d’expérience les rênes d’un portefeuille stratégique, dans un contexte économique frappé par l’impérieuse nécessité de restaurer la confiance, de maîtriser la dette publique et de contenir la flambée des prix. Un défi à la hauteur du parcours d’Henri-Claude Oyima.
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