Sous la conduite de Madame Paulette MISSAMBO, Présidente de la chambre haute du Parlement, le Sénat s’est réuni vendredi en séance plénière pour l’examen et l’adoption du projet de loi organique portant Code Électoral en République Gabonaise. Une étape importante dans le processus de réforme des institutions du pays entamé le 30 août 2023.
Cette séance a vu la participation de deux membres du gouvernement, Monsieur Hermann IMMONGAULT, Ministre de l’Intérieur et Madame Murielle MINKOUE épouse MINTSA, Ministre de la Réforme des Institutions, qui ont présenté aux sénateurs les grandes lignes de cette proposition de loi.
Le projet de loi, déjà examiné à l’Assemblée Nationale, revêt une importance stratégique. Il a pour objectif de moderniser profondément le cadre électoral gabonais, dans un contexte marqué par la volonté affichée des plus hautes autorités du pays en tête desquelles le Président de la Transition, Président de la République, Chef de l’État, le Général de Brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema, de garantir davantage de transparence et de crédibilité aux scrutins futurs.
Adopté en des termes non identiques à ceux de l’Assemblée Nationale, ce texte devra désormais faire l’objet d’un consensus entre les deux chambres du Parlement. Une Commission mixte paritaire Assemblée-Sénat sera donc convoquée prochainement pour harmoniser les divergences et aboutir à une version définitive.
Cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de réforme des institutions, portée par le gouvernement de transition. Pour Madame Paulette MISSAMBO, présider cette séance est le reflet de l’engagement du Sénat de la Transition à jouer pleinement son rôle dans la consolidation de l’État de droit et dans l’accompagnement des réformes indispensables à la restauration de la confiance citoyenne.
Le projet de Code Électoral constitue un enjeu majeur pour l’avenir politique du Gabon, particulièrement dans la perspective des prochaines échéances électorales. La mise en place d’un cadre juridique clair et consensuel est perçue comme une étape indispensable pour garantir des scrutins justes, inclusifs et aux lendemains apaisés.
La convocation imminente de la Commission mixte paritaire ouvrira la voie à l’adoption définitive de cette réforme. Une fois adoptée, cette loi organique sera très clairement un tournant décisif pour l’organisation et la supervision des élections en République Gabonaise.
Le Sénat, par cette séance plénière, réaffirme ainsi son rôle de chambre haute au service des réformes institutionnelles, dans un contexte où chaque acte législatif renforce la trajectoire politique du pays.
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