La transition politique du Gabon continue de susciter l’attention, et le respect, sur la scène internationale. À l’occasion de la Conférence de haut niveau des présidents de Parlement d’Afrique centrale et de l’Ouest, tenue récemment à Libreville, l’ambassadrice de l’Union européenne au Gabon, Cécile Abadie, a salué « l’engagement réel » des parlementaires de la transition dans la refondation de l’ordre constitutionnel. Un écho direct à la méthode de gouvernance impulsée par le Président Brice Clotaire Oligui Nguema, artisan d’un processus de restauration institutionnelle mené avec rigueur, pluralisme et sens de l’État.
Une transition assumée, un Parlement engagé
Devant une assemblée d’élus et d’observateurs internationaux, la cheffe de la délégation européenne a souligné que, loin d’être un simple passage obligé, la transition gabonaise a révélé la vitalité du débat démocratique, même dans un Parlement non élu. Elle a insisté sur le fait que « beaucoup de parlementaires de la transition ont souvent tenu à souligner que ce n’était pas parce qu’ils avaient été nommés que le Parlement devait devenir une simple chambre d’enregistrement. »
Cette posture, désormais emblématique du cadre de la Vᵉ République, trouve sa source dans la ligne directrice donnée par Oligui Nguema : faire de la transition un espace d’exigence, de responsabilité et de refondation profonde.
Diversité et responsabilité : les piliers de la Vᵉ République
L’ambassadrice Abadie a mis en avant deux facteurs expliquant la portée politique du Parlement de transition : la diversité de ses membres, issus aussi bien d’anciens partis politiques que de la société civile, et leur conscience aiguë des attentes citoyennes. Deux marqueurs du style Oligui, qui a placé l’inclusion et le sens du devoir au cœur de son projet républicain.
« L’élection comme horizon de légitimité » a été un autre point fort du message européen. La tenue du scrutin présidentiel du 12 avril dans un climat apaisé, ainsi que la perspective annoncée d’élections législatives, locales et sénatoriales, montrent que le Chef de l’État gabonais n’a jamais perdu de vue l’objectif ultime : rendre le pouvoir au peuple, dans la clarté et le respect de l’ordre constitutionnel.
Le Gabon, laboratoire d’une transition crédible
Sans ériger Libreville en modèle figé, l’Union européenne reconnaît en creux le caractère exemplaire de certains choix opérés par le Président Oligui Nguema : pluralité des voix, projection vers des institutions élues, et affirmation d’une souveraineté maîtrisée. Autant de signes que la Vᵉ République n’est pas une simple parenthèse, mais une matrice de transformation politique.
Si la diplomatie européenne reste prudente dans son verbe, elle n’en esquisse pas moins, à travers cette reconnaissance, une transition crédible et structurée, capable de nourrir la réflexion régionale sur les moteurs du retour à l’ordre démocratique.
« L’objectif d’un fonctionnement plus démocratique des institutions était un engagement pris par les autorités vis-à-vis des citoyens, avant même la communauté internationale », a rappelé Cécile Abadie. Une déclaration qui, à Libreville, résonne comme un hommage à la parole tenue par Oligui Nguema, devenu l’un des rares chefs d’État africains de transition à conjuguer autorité et légitimité dans une même respiration.
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