Depuis le 30 août 2023, une nouvelle ère s’est ouverte au Gabon sous la direction du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI). Aux commandes, les militaires ont affiché une détermination inébranlable à rompre avec les pratiques du passé, ces méthodes qui ont creusé un fossé entre gouvernants et gouvernés, et miné la confiance en nos institutions. La Transition en cours se veut inclusive, mais il ne s’agit pas de réhabiliter les vieilles habitudes politiques qui ont conduit notre pays dans l’impasse.
Certes, le CTRI n’exclut personne. Tous les Gabonais, qu’ils soient d’anciens dignitaires ou de simples citoyens, sont invités à participer à la reconstruction de la nation. Cependant, cette ouverture a ses limites. Ceux qui viennent avec un cœur sincère, prêts à œuvrer pour le bien du Gabon, seront les bienvenus. Mais que personne ne s’y trompe : le CTRI n’acceptera aucun retour aux mauvaises pratiques d’antan. Ceux qui reviendraient avec des intentions douteuses, essayant de ressusciter les vieilles combines politiques, seront sans hésitation rejetés. Les erreurs du passé ne seront pas tolérées sous ce nouveau régime.
Le Gabon a besoin de changement et le temps presse. En seulement 12 mois, il est impossible de transformer une classe politique imprégnée de décennies de mauvaises habitudes. Mais le CTRI est clair : l’avenir du Gabon ne sera pas sacrifié sur l’autel des ambitions personnelles. La Transition doit être un moment de renaissance, où la loyauté, l’honnêteté, et le sens de la responsabilité doivent prévaloir. Pour cela, les Gabonais n’ont rien à craindre. Avec les militaires à la barre, le Gabon est entre de bonnes mains, et aucune tentative de sabotage ne passera inaperçue.
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