Le débat autour du projet de la nouvelle Constitution est sujet à de nombreuses réactions, à l’instar des dispositions portant sur l’inclusion des personnes vivant avec un handicap dans la gestion politique du pays. Certains acteurs politiques affirment que l’article 53 du projet constitutionnel les exclut des fonctions politiques alors qu’il n’en est rien en réalité.
Ce sujet qui alimente une polémique stérile met surtout en lumière la méconnaissance des textes en cours de révision par certaines personnes qui semblent vouloir dénaturer le débat. À ce sujet, le politologue Jean Delors Biyogué Bi Ntougou, membre du Comité Constitutif National a dans une publication Facebook recadrer les faits tout en dénonçant ces accusations, qu’il qualifie de démagogiques et révélatrices d’un manque d’alphabétisme politique.
Selon l’ancien candidat à la présidentielle de 2016, ces critiques ne tiennent pas compte de l’article 46, paragraphe 2 du projet de la nouvelle Constitution, qui stipule clairement que les partis politiques doivent « contribuer à l’égal accès des femmes, des hommes, des jeunes et des personnes vivant avec un handicap aux mandats électoraux ». Cette disposition réaffirme très clairement l’engagement du texte fondamental à promouvoir une participation inclusive et égalitaire dans les processus électoraux et politiques du pays, sous réserve des conditions fixées par la loi.
Pour tordre définitivement le cou aux accusations portées contre le projet constitutionnel, Jean Delors Biyogué Bi Ntougou appelle les opposants à faire preuve de plus de rigueur intellectuelle et de respect pour le processus en cours. Il les invite d’ailleurs à concentrer leurs critiques sur des éléments factuels et constructifs, plutôt que de s’engager dans des arguments infondés qui ne font que semer la confusion au sein de l’opinion publique.
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