Les récents événements entourant l’affaire Brice Laccruche Alihanga donnent l’impression d’un acharnement incessant contre cet homme. Ancien proche collaborateur de l’ex-président Ali Bongo Ondimba, BLA est aujourd’hui au cœur d’une tempête judiciaire sans précédent. La dernière action en date, où des magistrats accompagnés d’un huissier ont été envoyés pour vérifier son hospitalisation, laisse penser que la justice gabonaise dépasse les limites de la décence. C’est inadmissible, car de mémoire jamais un homme dont on n’arrive pas en plus à prouver la culpabilité avec des faits clairs et pas des approximations n’a fait l’objet d’une telle déferlante de haine.
Il est peut-être grand temps de mettre fin à ce cirque qui n’honore pas notre justice et de se poser des questions sur les réelles motivations derrière ces poursuites acharnées. Pourquoi le procureur de la République, maître des poursuites, ne prend-il pas l’initiative de se saisir de l’affaire pour engager une action en justice contre Ali Bongo Ondimba, propriétaire du compte bancaire en question ?
Cela soulève des doutes sur l’impartialité de notre système judiciaire. Est-ce une mission commando contre Laccruche Alihanga, orchestrée pour des raisons obscures ? La situation atteint des sommets absurdes, au point de poursuivre un homme jusqu’à son lit d’hôpital alors qu’il est gravement malade.
La cour a fixé une suspension des procédures en attendant le retour de Brice Laccruche Alihanga, exigeant son retour de maladie d’ici au 18 juin 2024 à 9 h. Cette date butoir apparaît comme une pression supplémentaire sur un homme déjà affaibli.
Il est important de se demander si la justice gabonaise n’est pas en train de se discréditer par un acharnement injustifié, détournant ainsi son rôle premier de garant de l’équité et de la vérité.
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